Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 10:41

 

Petite flamme t'éteindras tu ?

- oui s'il pleut s'il vente.


Et s'il fait beau ?

- le soleil suffit, rien ne brille.


Et s'il fait nuit ?

- s'il fait nuit dort tout le monde

On n'y voit goutte


 Donc à la fin, de toute manière

la petite flamme s'éteint.

jean Tardieu

2154533913_b66db53dd5.jpg

flickr.com

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 13:50

 

Impressions d'une promenade en poésie :

(..) On marche sur un mur de pierre,

un petit pont est devant nous,

Dessous passe une rivière,

couleur de pluie, souffle d'antan

 

Cette promenade bleu caillou,

couleur d'amour, je l'aime tant,

c'est pour moi tout ce qu'il y a de plus pur

et de plus beau dans cette vie

couleur d'argent.

Elodie Santos

 

4730207715_c48fbd69cf.jpg

Partager cet article
Repost0
26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 09:19
Bleutée
Fragile

L'Illusion

Racole

Sur nos chemins de terre

Porteuse de risques et d'étoiles
Elle naît d'entre les dunes
Comble nos vides
Rachète nos chagrins

Si l'œil lucide

La traverse

Elle s'écroule

Essaimant voiles et chimères

Blessant le souvenir

Chute provisoire

En attente

Du prochain envol.
A.Chedid


Partager cet article
Repost0
6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 19:26

Vie

 

La vie

Hémorragie de mots
Hémorragie d'images
Temps surmenés
Heures répandues

Comment tirer la vie de toutes ses geôles?

La vie :

Essor du risque

Vendanges du hasard.

 

                                                              Andrée Chédid

Partager cet article
Repost0
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 19:17

 

Un rayon de soleil, et l'oiseau qui chantait aussi ce poème :

Un oiseau chante

Un oiseau chante ne sais où

C'est je crois ton âme qui veille
Parmi tous les soldats d'un sou
Et l'oiseau charme mon oreille

Écoute il chante tendrement
Je ne sais pas sur quelle branche
Et partout il va me charmant
Nuit et jour semaine et dimanche

Mais que dire de cet oiseau
Que dire des métamorphoses
De l'âme en chant dans l'arbrisseau
Du cœur en ciel du ciel en roses

L'oiseau des soldats c'est l'amour
Et mon amour c'est une fille
La rose est moins parfaite et pour
Moi seul l'oiseau bleu s'égosille

Oiseau bleu comme le cœur bleu
De mon amour au cœur céleste
Ton chant si doux répète-le
À la mitrailleuse funeste

Qui chaque à l'horizon et puis
Sont-ce les astres que l'on sème
Ainsi vont les jours et les nuits
Amour bleu comme est le cœur même

Guillaume Apollinaire(1880 - 1918)

Partager cet article
Repost0
18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 09:32

 

                                                                                     Printemps

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

Victor Hugo 

        30.jpg

Partager cet article
Repost0
16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 09:29

 

Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses des lilas fleurissent.
Les amantes qui te chérissent
Délivrent leurs cheveux flottants.

Sous les rayons d’or éclatants
Les anciens lierres se flétrissent.
Te voilà, rire du Printemps !
Les thyrses de lilas fleurissent.

Couchons-nous au bord des étangs,
Que nos maux amers se guérissent !
Mille espoirs fabuleux nourrissent
Nos coeurs gonflés et palpitants.
Te voilà, rire du Printemps !

Théodore de Banville

 

 

72.jpg 

 

<a href="http://www.photo-libre.fr">Photos Libres</a>

 

 

Partager cet article
Repost0
6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 10:22

 

Les voix du poème


Sur les cordes vocales
Des danseurs,
Passants funambules
Passeurs de voix
De pierres jetées au visage de la femme adultère
Le poème est un puits
Qui recueille le silence des proscrits
Voix de cendres et de Terre
Voix des enfants hagards au seuil des crématoires
Aumône des déserts, des nuits infranchies,
Vies murmurées
Dans le ventre des mers infécondes
Voix enfouies, foulées
Paumes offertes
Voix de vagues hirsutes au hasard des tempêtes
Sirènes à la langue arrachée
Voix de l\'absence, de l\'éphémère et du retrait
Vibration de nuage endormie
Empreinte des oubliés, des gorges bleues, des charognes,
Petits cailloux à tes pieds
Recueille-les,
Que demeure le chant de ceux qu\'on enterre.
Et les voix brûlées libèrent au présent
La mélodie des gouffres
Où les souffles sommeillent
Voix d\'ombre et de lumière
Chuchotées à l\'oreille de l\'aube
Voix aigrelettes d\'ailes
Qui ébouriffent le couchant
De rose acidulée et d\'émeraude tendre
Quand les matins arides se révoltent
Quand le temps s\'éparpille dans le rire des champs
Nos voix,
Ta voix,
Caresse des possibles.


    Sonia Branglidor et Marine Riguet

Partager cet article
Repost0
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 10:31

 

Nous sommes là et vivre est une parole
Une parole prêtée
— Alors écoute, écoute encore…
Nouvelle averse actuellement au milieu du déluge
Autrefois comme en ce moment
Des heures et des heures de pluie fraîche
Sur les pavés des rues et sur les toits des maisons
Sur les champs jaunes de l’été
Sur nos vêtements insignifiants
— Sur le monde, en somme !
Le monde le monde si malabar si mal léché
Soudain une percée dans le ciel
Le contour bleu des nuages
Le jour était déjà revenu.

— Pourquoi donc retenir cet instant ?

 

t;Renard

Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 10:27
Ecoute
le silence est fait de paroles
à l’intérieur de soi
comme une aube venue des profondeurs
entoure d’esprit
la lumière

Les mots de novembre annoncent l’espace
hauteur achevée des parfums vécus
l’odeur émaillée d’une vie qui avance
avec dans la bouche matinale
le goût d’une voix

Ecoute
le chuchotement du premier mot
se tait à la source
pour se désaltérer dans l’ombre
et combler le vide

Dans ce grenier inépuisable
enfin le cri
pétrifie l’essentiel

Anne Marie BERNAD (inédit Nov 2012)
         

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Au présent
  • : Clichés du moment, instant présent, créativité, sagesse, sérénité, connaissance de soi, bien-être, spiritualité, développement personnel, accompagnement, poésie, nature
  • Contact

Mes musiques au choix

Recherche

Archives